arcav88

Nous étions 16 à nous retrouver autour des plans-d'eau de Socourt, lieu qui permettait de découvrir un village vosgien dynamique et de permettre d'être « à l'abri » de la météo annoncée capricieuse.

A 9h30, nous avons été accueillis par Mr Jean-Luc MARTINET, maire de Socourt dans le superbe chalet des pêcheurs (ou plutôt sous les appentis), avec café, brioches de quoi prendre un peu d'énergie.

La marche débute par une traversée du village incluant une montée de 1km pour atteindre Viacelle, lieu chargé d,histoire à la limite des départements des vosges et de la Meuthe et Moselle.Le périple se poursuit par la découverte du village de Socourt, mais surtout des plans d'eau aménagés et parfaitement entretenus.

La marche se termine en longeant le chemin de halage le long du canal qui relie désormais Nancy à Montmotier.

A 12h30 le maire de Socourt nous retrouve autour de l'apéritif pour nous expliquer avec détails comment son village avait su faire développer les différentes sortes de pêches et fidéliser les »moucheurs » lorrains, alsaciens mais aussi les frontaliers( surtout les belges) . La journée se poursuit par un excellent repas chaud préparé par boux'n'cook traiteur à Bouxurulles . Le service et la vaisselle ont été assurés par l'ensemble des participants retraités.

Comme la pluie s'est mise à tomber la journée s'est achevée par une visite guidée aux serres de Bouxurulles.

Les participants à cette journée ont été séduits par le dynamisme et la valeur des infrastructures de ce petit village de 250 âmes mais doté d'un solide noyau de bénévoles.

En cet après-midi ensoleillé, 20 joueurs s’étaient donné rendez-vous pour se mesurer dans les différents jeux proposés.

Tous très enthousiastes, ils s’affrontent :

A la belote – 12 participants

Au tarot – 8 participants

Les parties commencent à 14H pour des joueurs un peu moins nombreux que d’habitude mais quand même très motivés.

Quelques rafraichissements sont proposés durant les parties.

A 17 H 30 : Fin des parties

Lulu BASSOT avait, comme chaque année amené un potiron que les meilleurs de chaque jeu se sont partagés.

Les vainqueurs :

Au tarot : Marie Odile RETOURNARD

A la belote : Claude FRANCOIS

Quelques brioches et gâteaux accompagnaient diverses boissons pour terminer cet après-midi convivial.

Rendez-vous est alors pris pour la soirée de novembre qui sera, tout le monde le souhaite dans la même convivialité.

La soirée cartes de cette année 2019 avait lieu comme d’habitude à Chavelot. Seulement, la salle n’étant pas disponible le vendredi, c’est un mardi, le 19 novembre que nous nous retrouvons.

Nous étions 27 à venir défier nos adversaires du jour.

3 compétitions débutaient alors vers 18h15 :

Au tarot où 16 participants s’affrontaient

A la belote qui voyait 8 candidats battre les cartes

Au scrabble ou 3 compétiteurs essayaient de trouver leurs mots

Les parties s’échelonnaient tout au long de la soirée pour finir vers 22h. Le verdict pouvait alors être rendu. Les résultats étaient accueillis dans la bonne humeur.

Au tarot Gérard PELLETIER prenait la première place.

A la Belote c’est Claudie MOROSI qui s’imposait à ses adversaires.

Et au Scrabble, en l’absence de Pierrette SIMONNET, Danièle MARQUIS avait le dernier mot.

Après la remise des lots, chacun put se sustenter avec un excellent repas froid.

Nous nous reverrons sans doute l’année prochaine, le 11 février pour l’après midi et en novembre pour une nouvelle soirée.

(pas de photos prises)

Compte-rendu randonnées les Hauts du MENIL du 15 octobre 2019. 

Lundi 14 octobre : 28 degrés et soleil radieux

Mercredi 16 octobre : 27 degrés et soleil radieux

Entre les 2, mardi 15 octobre à 9 heures, ponctuels au rendez-vous sur un parking dominant le village du Ménil Thillot, 15 valeureux randonneurs partageaient une boisson chaude (mauvais présage ?) en regardant le ciel avec une confiance relative.

Un fil rouge était annoncé : Le Ménil d’hier et d’aujourd’hui à découvrir au long de la journée.

Petit panorama avant le départ :

Le Ménil d’hier : 1658 Guédons en 1848 (industrie du bois, industrie textile et agriculture de montagne) et 870 en 1968 ! Le 26 février 1732 naissait Nicolas Joseph FRANCOIS qui, 39 ans plus tard, partait s’installer à Port Saïd en Egypte … c’était l’arrière-grand-père de Claude FRANCOIS ! Le Ménil c’est aussi un village qui s’est trouvé coincé entre les lignes alliées et les lignes allemandes à l’automne 1944 d’où de nombreux faits de résistance qui lui ont valu de figurer parmi les quelques villages décorés de la Croix de Guerre le11 novembre 1948

Le Ménil d’aujourd’hui : 1073 Guédons et … 1 000 lits d’accueil de touristes (ne pas en déduire que chaque habitant dort avec un ou une touriste !) – Une agriculture de montagne dynamique – Des champions sportifs : Clément NOEL (champion du monde junior en ski alpin en 2018, 4^ème en slalom au JO de 2018, 2^ème en slalom en coupe du monde 2018/2019), Claire MOUGEL (3^ème au championnat du monde 2018 de trail), Paul BRASME (champion de Franc de saut à ski)

Après un passage sur un joli pont, premier arrêt à la stèle mémoire de la mort de Jeanne FRANCOIS, tuée en 1944 par l’explosion d’une mine (Le Ménil d’hier …) et maman de 7 enfants dont Yéyette, éternelle jeune fille de 84 ans (elle en avait 9 à l’époque) qui , quelques heures plus tard nous ouvrira son garage … et presque ses bras pour un joyeux pique-nique un peu moins arrosé dedans (heureusement mais encore que …) que dehors où la météo se déchainait. Ménil d’aujourd’hui avec, encore présente, la culture d’accueil de quelques montagnards.

Passé ce premier contact avec une histoire familiale difficile mais tellement émouvante, en guise de mise en jambe, une petite grimpette menait nos 15 valeureux au chalet dit ‘’Des Associations’’. Au cours de cette pause bien méritée, l’histoire de la vache vosgienne était retracée. Elle aurait été importée au 17^ème siècle lors de la guerre de 30 ans et au début du 20^ème siècle, à son apogée, 125 000 têtes couvraient le massif vosgien. Ne répondant pas aux contraintes de production visant à nourrir la population suite aux 2 conflits mondiaux, elle est rayée du catalogue des races en 1947. Elle devient race menacée avec 3000 têtes en 1977 ! (Ménil d’hier) Grâce à une poignée d’éleveurs, la vosgienne, avec un effectif dépassant 10 000 têtes, est aujourd’hui sauvée comme nous avons pu le découvrir, après avoir repris notre marche, lors de la visite de ‘’la ferme de la Chapelle des Vés’’ qui, avec quelques autres éleveurs produit à partir d’un troupeau de 26 laitières, toutes vosgiennes, de la tome, du munster et, surtout, un fromage typique ‘’Le cœur de massif’’. Le cahier des charges est strict : uniquement du lait de vosgiennes, pas d’ensilage, pas de complément autres que végétaux, 2 mois d’affinage, 70 litres de lait par fromage carré de 5/6 kg.

Merci à Emilie pour son accueil et les nombreuses explications données durant 1 heure.

Quelques centaines de mètres plus loin, le groupe découvrait la Chapelle des Vés, première chapelle d’un parcours qui devait en compter 3. Cette magnifique chapelle, dominant la vallée à la pointe des 3 communes (Le Ménil, Fresse/Moselle et le Thillot), date des années 1850-1860. Détruite le 20 octobre 1944 par les bombardements alliés, elle a été reconstruite en 1948. En 2011, des bénévoles ont entrepris une grande restauration en utilisant les techniques et matériaux de l’origine.

Poursuivant le chemin, après découverte de cette chapelle et après avoir admiré le paysage (et pour certain imaginé sa beauté si le soleil était de la partie …), la découverte suivante était l’arrivée de la pluie qui, au fil des kilomètres, s’intensifiait et rendait très plaisante l’arrivée … dans le garage de Yéyette.

Les organisateurs avait prévu une dégustation de ‘’cœur de massif’’ fort appréciée en guise d’apéritif surtout accompagnée d’un pinot gris (secret de Michel Laurent) reléguant le Morgon des organisateurs à la prochaine rando. Profitant de cet endroit devenu chaleureux, chacun a sorti et partagé le contenu de son sac à dos. Après de joyeuses agapes, de franches rigolades durant plus d’une heure et demie et au vu du déchainement de la météo, il était décidé à l’unanimité de rejoindre les voitures par le chemin le plus court. Merci à Yéyette pour nous avoir permis ce moment très agréable.

Pas de chance, nous n’avons pas vu les 2 autres chapelles et les paysages qui les entourent.

Une proposition : Pour être certain de voir les 2 chapelles manquantes et les choses sous un autre jour, refaire en 2020, cette rando mais à l’envers (en trajet comme en météo)… mais auparavant, demander à Claude FRANCOIS (notre collègue, pas le célèbre descendant du Ménil) d’en fixer la date car lui, lorsqu’il organise une marche, il pleut les 3 jours précédents et les trois jours suivants mais il fait un super soleil le jour convenu !

Merci Jean-Marie et Geneviève pour ce compte rendu historique.

P.S. Marie Jeanne m'avait dit qu'elle avait prié pour qu'il fasse beau le 3 octobre, malheureusement je ne sais pas quel saint.

Un petit mot de notre ami Robert

"Voici les photos de la marche pluvieuse.
Merci de mettre un petit commentaire, comme quoi je n'ai pas pu faire de belles photos, vu le temps pluvieux et avec mon petit appareil en bout de course...J'ai fait ce que j'ai pu !"

Un petit mot de notre ami Robert

"Voici les photos de la marche pluvieuse.
Merci de mettre un petit commentaire, comme quoi je n'ai pas pu faire de belles photos, vu le temps pluvieux et avec mon petit appareil en bout de course...J'ai fait ce que j'ai pu !"

"Ce 22 septembre 2019, la météo n'était pas très engageante lorsque les 41
amateurs-gourmets prenaient le car pour se rendre à Ingersheim. Ils ont même
été accueillis en descendant du car par quelques gouttes de pluie. Mais ils
avaient la baraka : le ciel s'est dégagé au moment de commencer le parcours
et ensuite ce fut l'apothéose, un beau soleil éclatant et chaud les a
accompagnés tout l'après-midi. La marche gourmande d'Ingersheim s'est
révélée un excellent cru parmi celles organisées par l'ARCAV : organisation
parfaite apportant une bonne fluidité, on se serait crus seuls dans les
vignes, bons petits plats accompagnés de vins de bonne qualité....
Cependant le parcours était certainement un peu trop centré sur le village.
Il parait que l'an prochain, le parcours cheminera davantage dans les vignes
sur le coteau !"