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19 septembre 2018 3 19 /09 /septembre /2018 13:04

Nous étions 21, accueillis  par Geneviève et Jean Marie,  au départ du parking de Frère Joseph, avec café, thé, brioche, etc.... , puis montée en  pente douce pour atteindre la cote 1008 (stèle des aviateurs), poursuite sur quelques kilomètres de faible dénivelé vers "La Secheneux", où les organisateurs ont prévu une petite pause gourmande de spécialités, fromage fermier : le "barkass" et .... Gewurtztraminner, continuation vers la "Tête des Champs", panorama et table d'orientation.

Retour vers "Frère Joseph" et dernière ascension vers le haut des pistes pour un repas tiré du sac, avec superbe vue à 180° sur la vallée, puis découverte la grotte de l'Ermite et la chapelle de l'Ermitage.

Tout au long de la rando, Jean Marie nous a donné toutes explications utiles sur les sites visités.(ci joints documents), gros travail de préparation sans aucun doute.

Un Bar Ephémère nous attendait sur la parking au retour, bière, panachés, eau,.... pour la route. 

Merci Geneviève et Jean Marie, une belle rando, physique et culturelle.

Merci pour les photos à Robert et Claude.

Prochain rdv la 4 Octobre pour une marche sur Epinal concoctée par Claude.

 

Le 18 Septembre 2018  - VENTRON - Une rando. 5 étoiles
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Emile Leduc, qui avait pratiqué le ski à l'armée, achète la ferme auberge en 1922. Il y organise les premières leçon de ski durant l'hiver 1937/19381. Le premier téléski est installé en 19612.

Les trois sœurs, Thérèse, Anne-Marie et Marguerite Leduc3, skieuses de l'équipe de France aux JO de Squaw Valley (É.-U.) en 1960, sont véternates. Thérèse Leduc a donné son nom à une piste de ski bleue du domaine skiable4.

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La Famille Leduc

Emile LEDUC, qui est venu s’installer en 1922 à l’Ermitage Frère Joseph, était déjà un fameux skieur. S’il a laissé le soin à ses filles (les fameuses soeurs LEDUC) de développer le ski à l’Ermitage, il n’en serait pas peu fier, car c’est lui qui a élevé ses 11 enfants dans l’amour du ski et de la montagne.

Emile LEDUC, qui a fait 3 ans de service militaire suivis de 4 années de guerre jusqu’en 1918, s’est illustré dans de nombreux championnats militaires aussi bien en ski de descente qu’en saut. Il fut 4ème aux Championnats de France militaires en 1911.

Installé à l’Ermitage Frère Joseph en 1922, après avoir fait le pèlerinage traditionnel à pied depuis La Bresse, il vendra finalement ses médailles pour acheter des couverts pour son restaurant ! Très pieux, cet homme marié à Marie VALDENAIRE (du Ménil) avait un sens inné de l’accueil. Sa passion du ski, il la transmettra à ses 11 enfants, nés entre 1923 et 1937. Impossible d’énumérer le nombre de coupes, de médailles et de diplômes que cette famille totalise.

Durant les décennies 1940, 50, 60, cette saga incroyable va briller aux plus hauts niveaux du ski national et international. Les 11 LEDUC ont tous participé aux Championnats de France, ils ont tous été moniteurs de ski. On s’aperçoit en effet que tout cela ne peut pas se résumer par les succès des "Soeurs LEDUC". Il est pourtant indéniable que Thérèse, Anne-Marie et Marguerite ont été les plus connues du grand public, notamment pour leur participation aux Jeux Olympiques de Squaw Valley (USA) en 1960. Thérèse en revient d’ailleurs avec une 4ème place toujours ingrate mais qui souligne ses capacités.

Jusqu’en 1995, les "Soeurs LEDUC" développeront et géreront la station de l’Ermitage Frère Joseph, avec un succès rattaché à leur carrière sportive. Aujourd’hui, seuls restent Madeleine, Jean-Paul, Marguerite et Anne-Marie.

Le fief de l’Ermitage reste dans la famille mais la vie a entraîné les enfants d’Emile LEDUC vers d’autres horizons. Seul Jean-Paul habite aujourd’hui Ventron, sous l’Ermitage. Le temps passé ne s’efface pas mais la saga LEDUC a continué avec une nouvelle génération (leurs enfants) qui a brillé durant les années 70 à 90. Chacun se souvient des exploits du jeune Pascal LEDUC "Kalou" (7 fois Champion de France), frère de Thibaut et des filles de Bernadette en équipe de France. Les petits enfants prennent maintenant la relève.

Le 21ème siècle verra peut-être le nom des LEDUC revenir haut et fort dans le ski de compétition. C’est en tout cas le souhait de tous les descendants d’Emile LEDUC, qui n’en imaginait pas moins lorsqu’il guidait ses enfants sur ses lattes de bois jusqu’au village de Ventron.

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Au sortir de la Seconde Guerre mondiale, les premiers skieurs à donner leurs lettres de noblesse au ski lorrain sont de Ventron dans les Vosges.

Antoine Leduc, l’aîné des onze enfants de Marie et Émile Leduc, a le privilège d’inaugurer la longue et fantastique saga familiale. Dans son sillage, il est suivi de Madeleine, Laurent, Cécile, Joseph, Jean-Paul, Bernadette, Michel, Thérèse, Marguerite et Anne-Marie. Le Cirque blanc apprend à retenir ces noms venus de la vallée des Hautes-Vosges et dont les résultats sont obtenus avec une aisance insolente.
 

 

L'ermite Pierre-Joseph Formet

 

1/ Statue (à gauche) de l’ermite de Ventron Pierre Joseph Formet . 2/ Chapelle de Frère Joseph à Ventron (Crédit Photo Bertrand Munier)

Cette saga Leduc est intimement liée à l’histoire de l’ermite Pierre-Joseph Formet (1724-1784) déclaré vénérable par le pape Léon XIII.

Ce Haut-Saônois, résidant en vagabond à Bussang dans les Vosges, trouva refuge dans une cabane en bois sur les hauteurs de Ventron.

Plus tard, vers 1757, une chapelle fut érigée près de sa modeste demeure. Rapidement, il s’attira la sympathie des habitants par des dons extraordinaires. De nombreux récits parlèrent de guérisons inexpliquées et sa réputation de sainteté s’affirma de jours en jours.


À sa mort à l’âge de 60 ans, toute la population lui rendit un hommage solennel. Les chanoinesses de l’abbaye de Remiremont (88) voulurent récupérer le corps, mais la paroisse refusa, convaincue que sa tombe deviendrait glorieuse et qu’il serait vénéré. Son admiration grandit encore après sa mort.

Au mois de juillet 1922 commença alors un rituel immuable. Dès lors, les Véternats et les habitants de la contrée allèrent en pèlerinage à l’édifice de Frère-Joseph. Émile Leduc ne dérogea pas à la règle. Ce Bressaud, cuisinier de son état, très pieux, ne manquera en aucun cas de vénérer le brave saint. Il venait de découvrir le site enchanteur de Frère-Joseph parmi les résineux, niché dans un havre de paix et de verdure, point d’achoppement des pèlerins.

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Ventron est d’abord célèbre pour sa chapelle de l’Ermitage Frère-Joseph (classé Monument historique), construite en 1757 par les habitants en l’honneur de la bonté de Pierre Joseph Formet qui chassé par les siens, se retira dans la forêt. 

 

Pierre-Joseph Formet, plus connu sous le nom de Frère Joseph, était un ermite dont la mémoire est restée vivace parmi la population lorraine des Vosges.

Il est né le 7 février 1724 au hameau de Lomontot, dans la paroisse de Lomont dans la Haute-Saône. Il est mort à un peu plus de soixante ans, le vendredi 30 avril 1784, à Ventron dans les Vosges.

On attribue à ce pieux homme de nombreuses guérisons, comme en témoignent les ex-voto visibles sur place.

Plus tard, vers 1757, une chapelle fut érigée près de sa modeste demeure. Rapidement, il s’attira la sympathie des habitants par des dons extraordinaires. De nombreux récits parlèrent de guérisons inexpliquées et sa réputation de sainteté s’affirma de jours en jours.

À sa mort à l’âge de 60 ans, toute la population lui rendit un hommage solennel. Les chanoinesses de l’abbaye de Remiremont (88) voulurent récupérer le corps, mais la paroisse refusa, convaincue que sa tombe deviendrait glorieuse et qu’il serait vénéré. Son admiration grandit encore après sa mort.


Le 22 avril 1909, faisant suite à la bénédiction de deux plaques en granit apposées sur les murs des deux églises de Ventron et Cornimont, le pape Léon XIII décrétait Frère Joseph vénérable. Ses reliques sont conservées dans un cercueil de verre placé dans la sacristie de l’église.


Au mois de juillet 1922 commença alors un rituel immuable. Dès lors, les Véternats et les habitants de la contrée allèrent en pèlerinage à l’édifice de Frère-Joseph.

 

Émile Leduc ne dérogea pas à la règle. Ce Bressaud, cuisinier de son état, très pieux, ne manquera en aucun cas de vénérer le brave saint. Il venait de découvrir le site enchanteur de Frère-Joseph parmi les résineux, niché dans un havre de paix et de verdure, point d’achoppement des pèlerins.

LA STATION

Frère-Joseph est une stations de sports d'hiver des Vosges située sur la commune de Ventron, dans le département des Vosges, canton de Saulxures-sur-Moselotte, unité urbaine de La Bresse et de la communauté de communes de la Haute Moselotte. Ce domaine skiable du massif des Vosges est exploité par la société Leduc. Wikipédia

Altitude maximum : 1100 m

Altitude minimum : 900 m

Total des pistes : 16 km km

Domaine skiable : Frère-Joseph

Nombre de remontées : 8

Altitude : 900 m

 

 

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La station de Frère-Joseph fête depuis le début de l’année avec diverses animations ses 90 ans et une histoire bien ancrée dans le territoire montagnard. Pour autant, elle ne néglige pas l’avenir et envisage dans les années à venir, une métamorphose dotée de gros investissements qui lui permettront d’aborder l’avenir avec sérénité. L’UTN (Unité touristique nouvelle) qui servira à booster ces changements a mis plus de 5 ans à se concrétiser. Mais depuis le début de l’année, le dossier semble se débloquer.

Pas aussi vite que prévu certes, déplore le maître des lieux Thibaut Leduc qui toutefois garde le cap droit sur ses projets. Première grande étape de cette métamorphose : les télésièges du Riant et de Forgoutte, qui ont subi récemment un gros toilettage et une remise aux normes salutaires. Pour les autres travaux d’importance, il faudra attendre encore quelques hivers. Soit 2014 car le permis de construire est sur les rails mais pas encore finalisé. Ils concerneront la destruction complète de l’hôtel de l’Ermitage, celui-là même qui a été construit par Emile Leduc et amélioré par ses sœurs Thérèse, Marguerite et Anne-Marie. Devenu obsolète, il sera reconstruit entièrement pour offrir un hôtel trois étoiles cette fois (deux étoiles jusqu’à présent) avec des studios et des logements donnant en partie sur des balcons ouverts sur un front de neige totalement piétonnier.

Près de 86 chambres y prendront place, complétées par l’installation d’un bâtiment attenant destiné à un centre de sport et de bien-être équipé d’une piscine, d’une salle de cardio-training et d’une salle de fitness. Bardé de bois naturel, le nouvel hôtel sera beaucoup plus grand que l’actuel et devrait offrir des produits plus adaptés aux demandes actuelles. « Les gens cherchent des prestations de qualité et aussi des occupations autres que le ski. Notamment quand la neige fait défaut ou durant les autres saisons. Nous allons leur apporter des activités variées et multiples, en accord avec leurs demandes » note Thibaut Leduc qui a longtemps réfléchi avant de se lancer dans ce gros projet qui se monte à plus de 12 millions d’euros. « Le département des Vosges nous a beaucoup soutenus et va nous aider grâce à une étude d’impact et la mise en place d’une route d’accès un peu plus bas. Il fallait rester cohérent avec le site. Nous accueillons 180 clients jour à l’hôtel et 350 côté pistes. Cette voie nouvelle et ces travaux vont doubler notre capacité d’accueil. »

Les voitures seront donc proscrites mais placées plus bas dans des parkings adaptés. Tandis que les guichets ski prendront place à l’entrée de l’hôtel pour un accès pratique et efficace. Et quand le nouvel hôtel sera enfin définitivement sorti de terre et achevé, supervisé par le cabinet d’architecte Klauss d’Epinal, une dernière tranche pourra se faire jour.

Elle sera, cette fois, destinée à la construction de chalets d’habitation haut de gamme, accessibles en navette uniquement. « Il faut voir à long terme et ne pas brûler les étapes »,confie Thibaut Leduc confiant et déterminé face à un public qui veut de plus en plus diversifier ses occupations, sans renoncer au calme, à la nature et au bien-être. Trois facteurs que la station de Frère-Jo, comme ses habitués, la surnomment met en avant depuis 90 ans sans faillir et avec un enthousiasme réjouissant.

Les travaux en quelques dates

1974. – construction de l’hôtel des Buttes.

1983. – Construction de la partie « dortoir » de l’hôtel de l’Ermitage et de la grande cafétéria avec 35 studios.

1987. – Construction de la piscine aux Buttes et du téléski du Ménil.

1995. – Départ en retraite des sœurs Leduc et reprise par leur neveu Thibaut Leduc.

1998. – Installation de 70 canons à neige

2006. – Rachat de la ferme du Riant et rénovation pour en faire un restaurant.

2011. – Accord UTN.

2012 – Réaménagement du téléski du Riant (droit maintenant) et mise aux normes de celui de Forgoutte.

2014. – Destruction de l’hôtel de l’Ermitage et reconstruction d’un nouvel établissement et d’un centre de remise en forme avec piscine.

 

Le Premier Régiment Parachutistes

Le 1 er régiment de chasseurs parachutistes (1 er RCP) est le plus ancien et le plus décoré des régiments parachutistes français. Un an après l’armistice, la compagnie d’infanterie de l’air (CIA) n° 1 est constituée en Algérie. En juin 1941, l’effectif de la compagnie atteint 250 hommes. Le 8 novembre 1942 : les alliés débarquent en Afrique du Nord. Fin janvier 1943, la CIA n° 1 quitte l’Algérie pour le Maroc.


 

Le bataillon à quatre compagnies prend le nom de bataillon de chasseurs parachutistes n° 1. Le 1 er mai 1943, le bataillon compte 700 brevetés. Les volontaires continuant d’affluer, un deuxième bataillon est créé, le 1 er régiment de chasseurs parachutistes. Fin 1943, le 1 er RCP comprend 1 700 officiers, sous-officiers et chasseurs.

En mars 1944, il se prépare à partir en Italie pour être aéroporté sur la Sicile puis transféré à Rome début juillet. Le 4 septembre, le 1 er RCP entre en France. L’axe de progression se situe en direction de l’Alsace sur un trajet Remiremont — Col de Bussang -Travexin. La première action du régiment a lieu à Ferdrupt. Le 3 octobre, la 8 e compagnie partant de Rupt-sur-Moselle se dirige sur Ferdrupt. La 10 e compagnie débouche derrière elle et s’enfonce dans la forêt du Gehant, le régiment vient de recevoir son baptême du feu. La 9 e la rejoint. La progression se poursuit vers le col du Morbieux. Un combat furieux fait rage. Le 6, l’ennemi contre-attaque, mais le 1 er bataillon, tient bon. Le 7 octobre, la 1 re et la 10 e compagnie arrivent sur Le Ménil. Les paras investissent l’agglomération. La 4 e compagnie en embuscade sur la route Le Ménil-Cornimont détruit une forte colonne ennemie qui se replie.

Le 8, le capitaine Chevalier et son adjoint le lieutenant Veras sont tués au cours d’une action de la 8 e compagnie sur le village de Ramonchamp. Le régiment tient toujours la forêt du Géhant. Les blessés sont nombreux.

Le 15, les chasseurs parachutistes sont maîtres du terrain. Le 16, le 1 er bataillon se lance en direction du col du Ménil, surprend l’ennemi mais subit avec le 2 e bataillon qui l’a rejoint, de lourdes pertes. Après ce combat, le 1 er RCP se retire.

Au soir de cette journée, le 2 e bataillon renforcé de la 5 e compagnie arrive après une progression malaisée à la côte 1 008 et s’en empare. Un monument signale d’ailleurs aux passants l’abnégation et le courage du régiment.

Le régiment qui a beaucoup souffert atteint les crêtes qui dominent l’Alsace. Il se replie sur Travexin puis est envoyé au repos à Lons-le-Saunier.

La bataille des Vosges est terminée pour lui.

Le 1 er RCP a perdu en 20 jours d’incessants combats 129 tués, 339 blessés et 380 hommes évacués avec de profondes gelures. Une citation lui attribuant la croix de guerre avec palme, marquait son sacrifice.


 

 

 

 

 

 

 

 

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